Je quitte Wanaka et sa belle région avec un pincement au cœur pour reprendre le programme initialement prévu de mon itinéraire.
Et je découvre la petite ville de Te Anau sous la pluie. Il faut dire que le Fiordland National Park, région la plus sauvage de Nouvelle Zélande, enregistre 6 mètres de pluie entre 200 et 300 jours par an. Ca ne laisse pas beaucoup de place au soleil mais, par chance les jours suivants s’annoncent meilleurs !

Avec une superficie de 1,25 million d'hectares, le Fiordland National Park possède une côte déchiquetée, des forêts denses et un climat imprédictible. Tous ces éléments réunis expliquent pourquoi les routes et les villes ne sont quasiment développées ici. La plus grand des villes du parc du Fiordland est celle où j'ai choisi de jeter l'encre durant quatre nuits, et elle compte moins de 2 000 habitants. C'est pour dire.. 

Mais ce parc national a le statut de World Heritage, reconnaissance donnée à certaines régions du monde qui méritent une protection spéciale et une reconnaissance mondiale dûes à leurs caractéristiques uniques. En 1986, le Fiordland a été choisi en partie grâce à ses nombreux fjords profonds qui s'avancent dans les terres, tels des doigts crochus.

Avant de me lancer dans la découverte des fjords, j’ai commencé à visiter la région avec une courte ballade au lac Manapouri. Vu les efforts que j’ai dû fournir pour escalader le Rob Roy Glacier précédemment, je n’ai pas envie de me lancer dans de longues randos. Alors je longue sur les rives du lac et je profite du paysage (photos 1 à 5 / album Fiordland). Au bout d’une heure, je découvre une balançoire accrochée et je m’y amuse pendant un petit moment (photo 6 / album Fiordland).

Ma journée se poursuit avec la découverte du lac Te Anau, un peu moins beau que le lac Manapouri. Cependant, l’origine du lac est un peu plus intéressante puisque son nom maori signifie littéralement La grotte de l’eau tourbillonnante (photos 7 à 12 / album Fiordland).

Pour achever cette première journée, je reste dans la thématique des lacs et je conduis jusqu’aux lacs Mirrors (photos 13 à 16 / album Fiordland). La balade est courte, moins de cinq minutes pour faire le tours et de ce fait, c’est un peu décevant. Tanpis tanpis..