Dimanche 31 juillet

Je suis arrivée dans la région du Coromandel en fin d'après midi après une journée entière de route et j'ai dormi à Whangamata. Le lieu m'est familier et je reconnais rapidement l'un des premiers campings où je suis venue avec Clément & Bruno : c'était une nuit où j'ai cru m'envoler avec la tente !


Lundi 1er août

Il y a eu du vent aussi cette nuit là, mais Simone est beaucoup plus solide qu'une pauvre petite tente et d'un gros tas qui y dort dedans. Le vent a chassé les nuages durant toute la nuit et a aini bercé la voiture pendant une bonne partie de la nuit : j'ai pu dormir comme un bébé. 
Au petit matin, le vent a cessé et le soleil pointait le bout de nez. 

A mon réveil, je pars faire une courte marche à Tairua. J'ai grimpé Paku Hill qui m'a offert une belle vue sur la ville (photos 35 à 38 / album Île du Nord, partie 2).

Je me suis arrêtée à Cook's Beach pour la pause déj (photos 39 à 41 / album Île du Nord, partie 2). Cook's Beach n'est pas vraiment célèbre, et pour vous le prouver, j'étais seule sur la plage. Mais il s'agit de la plage où un navigateur hissa le drapeau britannique en novembre 1769, revendiquant alors le territoire néo-zélandais au nom du roi Georges III. 

Pour la suite de cette petite journée pépère, je m'en vais promener un peu plus longuement que la matinée à Shakespeare Cliff et Lonely Bay. Tranquillité assurée ! (photos 42 à 58 / album Île du Nord, partie 2).

Je comptais dormir dans un camping à Fletcher Bay, à la pointe de la presqu'île du Coromandel mais mes plans ont changé lorsque j'ai réalisé qu'il n'y avait qu'une seule route pour aller là-bas et que celle-ci mettait plus de deux heures pour parvenir à destination. 
Il commençait à faire déjà sombre, mais j'ai décidé de commencer à rouler et de m'arrêter quelque part en chemin pour dormir. Ca sera déjà ça de pris pour le lendemain matin !
J'ai donc fait halte à Colville où j'ai trouvé un petit camping familial pour une dizaine de dollars seulement (avec eau chaude à volonté).


Mardi 2 août 

Dès les premières heures de la journée, je poursuis mon objectif de la veille : atteindre Fletcher Bay. La raison de me rendre là-bas ? Une petite marche d'une heure qui mène à deux sommets confrontés au vent et à la mer, les Volcanic Pinnacles. 

Depuis le camping où j'ai passé la nuit, il ne me reste qu'une trentaine de kilomètres à parcourir avant d'atteindre Fletcher Bay. Croyez moi ou non, mais j'ai mis une heure pour parcourir ces trente kilomètres ! Une looongue heure !!! La raison de toute cette lenteur ? Une route tortueuse sur une seule voix et en gravel road. Toutes les particularités propres à la Nouvelle Zélande réunies en une seule et même route. 
Mais le pire dans tout ça, c'est que la rando que je visais n'est qu'une légende ! Et oui, une heure de route pour que dalle.. Le paysage m'a sauvé car à lui seul, il vaut le détour (photos 59 à 85 / Île du Nord, partie 2). 

J'ai passé le reste de cette journée à conduire, encore et encore, pour rejoindre la ville de Thames. 

Anne, rencontrée trois jours plus tôt sur un bateau à Taupo, vit ici avec son mari et m'avait invité à dormir chez eux lorsque je serai de passage dans la ville. J'ai donc rejoint Anne à la sortie de son boulot et elle m'a chaleureusement accueilli dans sa maison. Son mari est aussi sympa qu'elle et tout deux m'ont rapidement mis à l'aise dans leur petite maison qui déborde de bazar. 
J'ai passé une agréable soirée à papoter de voyages avec eux et ils m'ont raconté leur périple en Europe qu'ils ont fait il y a de nombreuses années maintenant (et on a même réussi à mettre la main l'atlas géant). 


Mercredi 3 août

J'ai tenté de profité de cette nuit que m'a généreusement offerte Anne & son mari pour faire un gros dodo. Néanmoins, je me suis réveillée assez tôt afin de pouvoir dire au revoir à Anne avant qu'elle ne file au boulot. 
Son mari est retraité et j'ai pris le temps de prendre un petit déjeuner avec lui avant qu'il ne m'emmène pour un rapide tour en voiture de leur ville.

Je suis partie vers les coups de 9 heures, car j'ai encore de la route à faire aujourd'hui.