J'arrive à Kaikoura pour y passer un petit weekend en compagnie de mes copines les baleines.
Grâce à une rencontre entre un courant d'eau chaude et froide situé sur le flux migratoire marin, la petite ville de Kaikoura accueille chaque année près de 80% des baleines du monde et notamment des grands cachalots et des baleines à bosses. On peut également observer depuis les côtes de Kaikoura de nombreuses autres espèces telles que dauphins et otaries. 
L'économie  de la ville entière est tournée vers les activités marines en vendant des fruits de mer ou des crustacés à tous les coins de rues et en proposant des tours en bateau ou même en hélico pour les touristiques. Autrefois, l'économie était tournée vers la chasse à la baleine, qui offrit une certaine prospérité à Kaikoura. 
Même le nom de la ville a une origine liée à l'océan : "kai" signifiant nourriture et "koura" langouste. 

Pour explorer Kaikoura, rien de mieux qu'une petite ballade sur la péninsule, prévue en trois heures.
J'ai pris mon temps et je suis partie un peu avant midi. J'ai attendu que les averses se calment pour commencer mon expédition. Mais avec tout ce vent, les nuages va et viennent m'offrant à la fois petites pluies et soleil.

Je longe la côte de Kaikoura, que je trouve magnifique. L'eau est si claire et le sable est si noir, le contraste est étonnant à voir et je m'en lasse pas (photos 1 à 8 / album Kaikoura). Je reste ainsi des heures à bader mon horizon (bon, j'exagère un peu). La rando en trois heures ? Foutaise..

Le sable laisse peu à peu place à des rochers dont le relief devient de plus en plus accidenté (photos 9 à 15 / album Kaikoura). 

Je marche un peu plus loin et j'aperçois, garée sur le bord de la route, une petite cahute à roulettes (qui, soit dit en passant, ne doit plus rouler ou du moins, pas bien vite). La cahute en question est en quelques sorte le fast food de la mer : fruits de mer, crustacés ou poissons cuits au barbecue devant vos yeux, prêts en cinq minutes chrono, à emporter ou à manger sur place (photo 16 / album Kaikoura).
Il y a foule mais j'ai décidé de prendre mon temps aujourd'hui et je passe commande : du saumon pour la table 7 donc ! (photo 17 / album).

Quelques minutes après avoir mangé, je poursuis ma marche (photos 18 & 19 / album Kaikoura). Car il est déjà 13 heures et demi et je n'ai toujours pas parcouru un tiers du trajet.. Je jette définitivement l'éponge de réaliser cette marche en trois heures.

Sur la route, un panneau de signalisation routier me fait bien rire : attention aux otaries ! Comme si elles s'aventuraient sur le bord de la route. Et bien, figurez vous qu'elles prennent leurs aises ces petites bestioles, notamment pendant la sieste (photos 20 à 28 / album Kaikoura). J'ai un peu peur de m'avancer vers la mer, de peur d'en écraser une sans la voir (c'est pas de l'écraser qui me fait peur, car je pense que la bête pèse plus lourd que moi, mais je crains les représailles). Mais il y en avait de partout partout.

vidéo à venir

La séance photos et vidéos étant terminée, j’accélère un peu le pas histoire de rentrer à l'auberge avant la nuit et avant que d'autres nuages noirs arrivent sur les côtes (photos 29 à 42 / album Kaikoura).

J'ai retrouvé ma Simone après quatre heures et demi de balade (pile poil pour l'heure du goûter donc).