Créé en 1953, ce parc doit son nom au Mont Cook (ou Aoraki en maori), le point culminant de Nouvelle Zélande. Jusqu'en 1991, le Mont Cook lui-même s'élevait à 3 764 mètres mais cette année là, le roi des Alpes australes a perdu une partie de sa couronne lors d'un énorme glissement de terrain. Depuis, quoique diminué de seulement dix mètres selon les experts, il n'en conserve pas moins le titre incontesté de plus haute montagne de Nouvelle Zélande, mais également de toute l'Autralasie.

D'une superficie de 700 km², dont 40% couverts par des glaciers, le parc national compte 140 sommets de plus de 2 130 mètres et 19 à plus de 3 000 mètres d'altitude. 

Sacré par la tribu Ngai Tahu, le Mont Cook tire son nom maori d'une légende : lui et ses voisins auraient été formés suite à la visite rendue à Papatuanuku (la terre mère) par les fils de Rakinui (le ciel père), Aoraki et ses trois frères. Quand les jeunes gens descendirent du ciel en pirogue, leur embarcation se renversa. Pétrifiés par le vent glacé, la coque et les passagers qui s'étaient hissés dessus devinrent respectivement l'île du Sud et ses montagnes.

La route qui mène au pied du Mont Cook est une longue impasse d'une trentaine de kilomètres.
On peut dire que j'ai eu une sacrée chance, car le vent soufflait encore me dégageant ainsi la vue de tout nuage. Seulement voilà, une fois arrivée au petit village touristique, le Mont Cook se cachait derrière d'épais nuages. 

Je ne perds donc pas de temps dans une promenade. Surtout qu'en cette saison, il est préférable d'être équipé pour la grimpette d'hiver avec crampons et tutti quanti. De plus, les seules randonnées qui vaillent le coup ici durent un minimum de deux heures et je n'ai franchement pas le temps : il est déjà 15 heures et je dois encore conduire trois heures jusqu'à ma prochaine destination. 
Alors je coupe la poire en deux en faisant beaucoup de pauses photos sur le chemin retour (photos 21 à 21 / album Tekapo & Mont Cook).