La Roys Peak, c'est la rando de la région à faire absolument !! (photos 81 à 111 / album Wanaka)

Annoncée en 5-6 heures, elle serpente près de 16 kilomètres (aller retour) pour atteindre le haut du sommet à 1 578 mètre d'altitude. Rien que ça..
A une telle hauteur, le panorama est spectaculaire (et heureusement, sinon je ne me serai même pas donnée la peine de souffrir autant). 

J'ai commencé cette longue rando de bonne heure, histoire que je puisse prendre tout le temps nécessaire. Le sac à dos était déjà prêt, avec le sandwich, la tablette de chocolat et la bouteille d'eau (remplie qu'à moitié). Il était 9 heures 20 précises quand j'ai foulé mes premiers pas et je vous promets que dès les premières minutes, ça tire méchant.

Moins d'une demi heure après, je m'arrête pour retirer ma veste. J'ai justement choisi une journée où le soleil brille pour récompenser au mieux tous mes efforts et il n'y a pas un brin d'air dans les environs. Moi qui m'agite dans tous les sens, je commence à suffoquer sous toutes ses couches. 

Sur la route, je croise des moutons mais aussi des vachouilles à qui je fais la conversation. 



Plus je prends de la hauteur et plus la neige se fait présente sur le sentier. Au début, c'est rigolo : ça craquouille sous mes pieds, on peut faire des dessins dans la neige et on peut même remplir la bouteille ! Etant donné que la rando monte encore, je poursuis mon périple en sweat et la veste sous le bras.



Mais l'épaisseur de neige augmente avec l'altitude, atteignant désormais mes chevilles. Le seul point positif à tout ça, c'est que l'arrivée n'est pas bien loin..

Après 2 heures 40 de montée, me voici enfin arrivée au sommet du Roys Peak. Il était donc midi et j'aurai aimé manger en profitant de cette superbe vue mais j'ai préféré ne pas m'arrêter trop longtemps. 



J'ai entamé ma descente lentement et doucement avec de nombreuses pauses photos. Cette descente m'a paru interminable, plus que la montée même. Il faut dire que la motivation et l'excitation n'était plus là et la fatigue commençait à se faire ressentir : les cuisses et les genoux commençaient à chauffer. 
J'ai tenté d'appeler Simone pour qu'elle vienne me récupérer mais en vain : elle a préféré continuer sa sieste sur le parking. Je l'ai donc retrouvé un peu avant 15 heures et j'étais heureuse de pouvoir enfin poser mes fesses après mes 5 heures 40 de marche non-stop !!