Après avoir réglé les derniers détails de tout ce qui concerne mes démarches administratives à Auckland, j'ai pris un bus (pendant plus de 7h !) pour les rejoindre et je suis arrivée à Opotiki dans la journée de jeudi (22 octobre).

Les garçons m'ont récupéré après leur journée de boulot et m'ont directement amené à la rencontre de leur boss pour l'entretien le plus rapide de ma vie (j'ai été présenté au patron, et puis c'est tout).
J'ai donc été embauchée pour le lendemain et j'ai été positionnée sur la même exploitation que Clément & Bruno. Il y a deux exploitations concurrentes et le faite d'être sur la même que celle des garçons est plutôt pratique, surtout pour le trajet le matin et le soir.

En réalité, mon job ne consiste pas du tout à cueillir des kiwis tout simplement parce que ce n'est pas encore la saison. Mais je travaille bien dans des immenses champs de kiwis et je dois laisser d'une seule fleur (ou bouton de fleur) par branche. Du coup, le boulot c'est de retirer toutes ces petites fleurs en trop et c'est assez pénible. Les fleurs sont en hauteur et je passe mes journées sur la pointe des pieds et les deux bras en l'air. Et bizarrement, ça fait plutôt mal à la nuque et au dos (photo 36 / album Région du Coromandel et Bay of Plenty).

Je suis payée à l'heure et non à la quantité récoltée sur la base du smic néo zélandais, ce qui correspond à 12,42$ net / heure (soit environ 7,35€). 

Ma journée de boulot commence à 8h30. La première pause de la journée est à 10h30, et dure seulement 15 minutes. On s'arrête à 12h30 pour la pause déjeuner et on reprend 13h. Quant à la pause goût goût, elle est à 15h (toujours pour 15 minutes) et la journée finit enfin à 17h. D'après mes calculs, en une journée de boulot, je gagnerai une centaine de dollars.

Lors de ma première journée (vendredi), nous avons dû faire un extra d'une demi heure (je ne sais toujours pas pourquoi) et nous avons finit à 17h30. 
Normalement, nous ne bosserons pas le week-end mais étant donné que lundi est un jour férié, le boss nous a demandé exceptionnellement de venir bosser samedi. Mais avec la pluie, nous avons finit beaucoup plus tôt que prévu en ne bossant qu'une seule heure . 

Pour le moment, je suis logée chez une habitante d'Opotiki (là où vivent actuellement Clément & Bruno). Il y a deux autres français avec nous, qui bossent sur l'exploitation concurrente (Fabien & Vincent).
Le loyer se paie à la semaine, donc je vais essayer de rester au boulot deux semaines. Pour la suite, je verrai en fonction de mon état de fatigue.