Avant de rejoindre Queenstown, la grande soeur de Wanaka, je me pose dans un café avec ma copine Pia, l'italienne qui parle allemand rencontrée à l'usine de pommes. Chacune a voyagé de son côté, à sa façon et a des plans différents pour la suite, on a donc des choses à se raconter. Elle, elle aimerait bien rester ici quelques temps et y trouver un boulot tandis que moi, je vais vers de nouveaux horizons à découvrir.

Queenstown, c'est la "grande" ville de l'île du sud et avant même d'avoir mis les pieds en Nouvelle Zélande, j'en avais déjà entendu parlé (j'ai mis l'adjectif grande entre guillemets car même Nîmes compte plus d'habitants que Queenstown - 150 000 contre 11 000).

De Wanaka à Queenstown, il y a trois itinéraires possibles : la route nationale qui longe un lac par l'ouest, une autre route nationale qui longe ce même lac mais par le coté est et une dernière route, plus sinueuse puisqu'elle mène au domaine skiable de Cordona. J'ai choisi cette dernière et je n'ai pas été déçue du voyage : les nuages me laissent entrevoir le sommet des Remarkables, domaine skiable (photo 1 / album Queenstown).

Je suis arrivée à Queenstown sans trop de difficulté et j'ai rapidement trouvé mon auberge et une place pour garer Simone pendant les 4 prochains jours.

J'ai pris mon repas du midi sur les berges du plus long lac de Nouvelle Zélande, le lac Wakatipu (photos 2 à 4 / album Queenstown).
Une des légendes maories donne une explication sur la forme de ce lac. En effet, le lac Wakatipu a la forme d'un éclair (oui oui, comme la cicatrice d'Harry Potter) et la légende raconte que la fille d'un chef local,  Manata, était défendue d'épouser son amant Matakauri. Une nuit, le géant Matau enleva Manata et le chef promit la main de sa fille à qui la sauverait des griffes du monstre. L'amant Matakauri sauva Manata et pu enfin l'épouser avec le consentement de son père. Mais Matakauri voulait s'assurer que Matau ne menacerait plus sa femme. Alors que le géant dormait sur le côté avec les jambes repliés, Matakauri mit le feu au monstre. Le feu creusa un trou de la forme du géant allongé, et la chaleur fit fondre la neige des montagnes environnantes qui remplit alors le trou pour former le lac.

Parmi les choses à faire que j'avais listé, il y a la Skyline Gondola, ces petites télécabines qui nous emmènent en hauteur pour une vue imprenable sur Queenstown. A force d'errer dans le centre ville, je me retrouve au pied de ce téléphérique et je me lance dans un de ces œufs volants pour une ascension de 450 mètres. Autant dire que je ne faisais pas la fière, mais c'est vrai que ça en vaut la peine (photos 5 à 11 / album Queenstown).



Une fois au sommet de la Skyline, il y a pleins de choses à faire : restaurant et boutiques de souvenirs bien sûr, mais aussi saut à l'élastique, saut en parachute, randonnées et même de la luge à roulettes !
Je me suis renseignée pour le saut en parachute, car après tout, Queenstown est la capitale mondiale de l'aventure. Pour le moment, rien que mon expérience dans la Gondola ne m'a pas rassurée mais l'idée suit son cours dans ma petite tête !
A la place, je me suis offerte une partie de luge ! J'ai dû passer mon permis de luge pour comprendre le fonctionnement (des freins surtout) et c'est parti pour la descente (photo 12 / album Queenstown).

Lorsque j'ai fini de faire mumuse avec ma luge à roulette, la nuit s'installait sur la ville et les lumières dans les rues commencèrent à s'éclairer en donnant des airs de Noël (photos 13 à 15 / album Queenstown).