Vendredi 24 juin

Vendredi était supposé être la plus belle journée de la semaine alors je me suis levée tôt exprès pour profiter au maximum du soleil (et en plus, les journées sont courtes alors la moindre minute compte).
Mais les nuages m’aiment bien et m’accompagnent dans mon road trip.

Malgré ce petit point noir au tableau, je m’en tiens au programme que j’avais préalablement préparé. Au menu donc : de la rando !!
J’arrive à un petit lac (Diamond) au pied de montagnes que l’on doit grimper pour accéder à une vue grandiose sur le lac Wanaka (photos 16 à 18 / album Wanaka).
Je ne me dégonfle pas et de bon matin, mon rythme cardiaque s’accélère dans les montées (photo 19 / album Wanaka).
A mi-chemin vers le sommet, je me rends compte que je ne verrai absolument rien : tout est blanc, je ne distingue même pas les montagnes à l’horizon. Tout ça parce que j’ai la tête dans les nuages !
Je prends le chemin à contre sens et je croise cinq moutons sur ma route (photo 20 / album Wanaka).



Pour la suite de la journée, je ne fatigue pas mes forces inutilement vers des sommets qui ne m’offrent aucune vue. Je reste en ville pour y découvrir le centre et faire une ballade le long du rivage du lac (photos 21 à 32 / album Wanaka).


Samedi 25 juin

Dès le début de cette journée, j’aperçois au loin des monts ensoleillés. La ville de Wanaka quant à elle dort toujours sous quelques nuages.

Je prends la voiture et roule en direction du soleil. Plus j’avance, et plus je découvre les monts enneigés. J’envisage donc la rando appelée la Rob Roy Glacier, qui traverse la rivière par des ponts suspendus pour découvrir cascades et glaciers en 3-4 heures de marche.

Je voudrais arriver au point de départ de Rob Roy le plus rapidement possible. Il est déjà tard quand je me motive pour cette longue rando (10h et des brouettes) et en plus, je ne suis pas connue pour être la randonneuse la plus rapide du siècle (surtout que je m’arrête tous les 5 mètres pour une nouvelle photo).

Après plus d’une heure sur la gravel road, j’abandonne la perspective de randonner à Rob Roy. Je pense que j’ai dû faire demi tour alors que je devais être proche du parking, mais j’ai un peu paniqué.
La rando est longue et est de niveau intermédiaire et je me rends compte que je n’ai très peu d’infos à son sujet.
La route menant au parking est très longue aussi. Depuis que je suis partie de Wanaka, ça doit faire une heure et demi que je suis au volant de Simone. Bien que la route soit très belle, je dois rouler prudemment pour éviter les trous, les branches tombées au sol, les moutons qui s’éparpillent et les cours d’eaux à traverser (photos 33 à 37 / album Wanaka).

A midi, je n’avais toujours pas atteint le parking. S’en est trop pour moi ! Surtout que si je fais les calculs, je peux être de retour à la voiture vers 16h30 et le temps de rentrer à l’auberge, il sera déjà 18h. La perspective de conduire sur cette gravel road à la nuit tombée ne m’enchante pas plus.

J’ai fait demi tour, en étant si proche du but et ça me contrarie un peu. Toutes ces heures perdues à conduire inutilement alors que le soleil rayonne. Il faut donc que je trouve un plan B !

Et finalement, je suis retournée à la rando de la veille : le lac Diamond situé sur la route menant à Rob Roy. J’aurai pu choisir une autre rando, histoire de découvrir autre chose. Seulement voilà : le soleil ne brille que sur une petite partie du lac et la marche autour du lac Diamond est une des seules à être raisonnable dans le coin. Alors je gravis de nouveau ma montagne et on peut dire que je découvre le lac sous un nouveau jour (photos 38 à 46 / album Wanaka).

Lorsque j’ai fini mon petit tour au lac, il me reste encore un peu de temps pour une nouvelle marche. Je rentre à Wanaka pour une rando en ville, sur le Mont Iron. Du haut de ses 545 mètres d’altitude (250 mètres à grimper), le Mont Iron offre une impressionnante vue à 360°C sur Wanaka et les montagnes environnantes (photos 47 à 49 / album Wanaka).

Avant que le soleil ne se couche, je vais lui faire mes au revoir au bord du lac Wanaka pour les quelques prochains jours (photos 50 à 52 / album Wanaka).



Dimanche 26 juin

Pour une fois que la météo néo zélandaise ne se trompe pas, aujourd’hui il fait bel et bien moche.
J’avais bien vu venir le coup en réservant la veille une séance de cinéma pour aller voir le tout dernier Tim Burton (Alice de l’autre côté du miroir). Pourquoi ai-je dû réserver ? C’est parce que ce cinéma est un peu spécial..

L’accueil est chaleureux et la déco un peu old school, certes. Mais ce n’est pas tout..
Ici les fauteuils sont de véritables canapés. Fauteuils une place, canapés familiaux, en simili cuir, en imitation peau ; il y en a pour tous les goûts. On est loin des sièges rabattables des grands complexes où ne l’on sait pas trop comment s’installer. Ici, on est comme à la maison (et c’est même mieux qu’à la maison car Solenou n’est pas là pour m’enquiquiner avec toutes ces questions).

La cuisine est faite maison et ce n’est pas par hasard que j’ai choisi la séance de 13h. J’avais prévu de me péter le bide avec leurs petits mets pour mon repas de midi.

Et le must du must, ce qui doit certainement faire la réputation de ce cinéma, c’est la petite entracte pour la dégustation de cookies tout chaud. Un régal !

Une fois le film terminé, je poursuis ma journée Alice au Pays des Merveilles en découvrant les bizarreries du Puzzling World : illusions d’optique, labyrinthe.. (photos 53 à ­56 / album Wanaka).

Le défi, c’était d’accéder aux quatre coins du labyrinthe pour y trouver les tours et de ressortir de là. La plupart des gens s’en sortent entre 30 minutes et une heure et effectuent en moyenne 3 à 5 kilomètres (alors que les chemins du labyrinthe n’en compte qu’un kilomètre et demi !). En ce qui me concerne, je ne sais pas exactement combien de kilomètres j’ai parcouru pour sortir mais j’ai bien dû rester une heure pour trouver ces fichues tours. Et heureusement que j’ai choisi le challenge le plus facile qui consiste à trouver les tours dans n’importe quel ordre. Sinon, j’y serai encore en train de chercher la tours jaune !

Là bas, j’y ai rencontré un couple d’américain qui a travaillé avec moi à l’usine. On a parlé vite fait et puis chacun a repris sa route. En ce qui me concerne, ma route m’a mené à l’auberge pour ma dernière nuit ici.