Je profite des cinq derniers jours en compagnie d'Auriane pour enfin découvrir la capitale, Wellington. C'est une ville que j'apprécie énormément pour son centre ville à taille humaine et sa proximité avec la mer ; mais au final, je ne connais pas grand chose de Wellington. 

Malgré son statut de capitale, elle n'est que la troisième ville la plus peuplée du pays, après Auckland en première place (bien évidemment), suivi de Christchurch. 

Wellington fut nommée en l'honneur du militaire anglais Arthur Wellesley, premier duc de Wellington, victorieux à la bataille de Waterloo et dont le titre du duc venait lui-même de la ville de Wellington, dans un comté anglais.

En langue maori, Wellington se traduit par Te Whanganui-a-Tara, se référant au port de Wellington et qui signifie "le grand port de Tara".
 
Wellington est souvent comparée avec San Francisco, aux Etats Unis, et sur plusieurs points différents : sa vulnérabilité aux tremblements de terre, son relief prononcé, ses demeures victoriennes en bois multicolores et surtout, pour son cable car !

Dans les années 1970, la ville fut soumise à divers séismes artificiels et la municipalité a décidé d'abattre un secteur du centre ville jugé trop vulnérable aux réels tremblements. Même le port fut déplacé de 1 ou 2 kilomètres vers de nouveaux docks adaptés aux containers.


Malgré la poise que j'ai en cette fin d'année, le soleil continue de nous suivre.

Simone nous emmène au Mont Victoria qui, du haut de ces 196 mètres, nous offre une belle vue depuis le côté est de la ville (photos 161 & 162 / album Road trip avec Auriane).

Nous avons mangé un morceau au Botanic Gardens sans pour autant faire un tour plus approfondi du jardin public, car tout près de là, il y a l'une des deux stations du fameux cable car, attraction phare, construit en 1902 afin de favoriser le repeuplement du quartier vallonnée de Kelburn (photo 163 / album Road trip avec Auriane).


Après l'achat d'un nouveau téléphone, Auriane & moi flânons au Te Papa Tongarewa (la boîtes aux trésors), le plus beau musée de la Nouvelle Zélande principalement consacré à la nature et à l'héritage maori (et en plus, il est gratuit). Une journée entière ne suffit pas à visiter les six étages qui le compose, et Auriane & moi n'avons pu voir que deux niveaux (photos 164 à 166 / album Road trip avec Auriane).


En ce dernier jour de l'année, nous avons réservé une nuit dans une auberge du centre (celle de Manon & Thierry en réalité), pour passer un bon réveillon. 
Avant d'investir les lieux, nous passons une petite partie de l'après midi au Te Papa, sans pour autant avoir suffisamment le temps de voir entièrement le musée. 

Il y a une petite tradition familiale française pour le 1er janvier, qui est de porter quelque chose de neuf pour se porter bonheur en cette nouvelle année. Enfin quand je dis familiale, je fais référence à ma mamie en particulier ! A cette occasion, Auriane & moi sommes allées chez un pierceur pour un nouveau bijou que je porte fièrement à l'oreille gauche (photo 167 / album Road trip avec Auriane).

Pour la soirée, les toulousains Romain & Pierre nous rejoignent et nous restons un petit moment dans la salle commune de l'auberge. Il y a beaucoup de monde, c'est convivial car tout le monde parle avec tout le monde et nous finissons finalement la soirée avec un péruvien, un mexicain, une allemande et deux autres français.
Un feu d'artifice a été tiré lors des 12 coups de minuit mais nous sommes arrivés un chouïa en retard. Nous avons vu simplement la fin et malheureusement il ne s'agissait pas du bouquet final. De ce qu'on a vu, c'était assez décevant.


Nous sommes rentrées de notre soirée à 5h du matin et nous devions libérer notre chambre avant 10h du matin, autant dire que nous n'avons pas dormi des masses.

Mais nous avons quand même passé notre journée au Zebra (l'auberge), en train de buller. Nous n'avons pas été des plus actives ce jour là, mais nous avons quand même profité pour utiliser la laverie.


Mon aventure avec Auriane prend fin puisqu'elle retourne à Auckland pour des cours d'anglais, tandis que je poursuis mon voyage (seule à présent) dans l'île du Sud.