J'ai enchaîné mon boulot à l'usine et le WWOOFing chez Glenda & Lester. Donc pas de grasse matinée en perspective pour moi..

J'ai rencontré les WWOOFers qui étaient déjà installées dans la famille à mon arrivée : Aurore, une française et Aimi, une japonaise. Les deux filles se connaissaient déjà avant de venir à Motueka. La Nouvelle Zélande n'est pas un très grand pays et elles s'étaient déjà rencontrées auparavant, dans une auberge de jeunesse si je me souviens bien. Elles ne voyageaient pas ensemble mais semblaient pourtant assez copines. J'ai eu peur de pas arriver à m'intégrer mais tout compte fait, les choses se sont faites naturellement et désormais nous formions un petit trio.

En contre partie de l'accueil chaleureux de Glenda et Lester nous ont offert, nous étions toutes les trois en charge de s'occuper des framboisiers. En cette saison, il est temps de couper les anciennes plantes qui ne donneront plus de fruits l'été prochain, c'est que ce qu'on appelle le pruning ici. Mais avant d'atteindre les framboisiers, il faut retirer toute cette mauvaise herbe qui a envahit les plantations (photos 33 & 34 / album Usine de pommes à Mahana).

Comme à son habitude, Glenda nous a chargé de cuisiner des plats typiques de notre pays d'origine.
Aurore nous a préparé des lasagnes (et même si c'est italien, mais on lui pardonne parce que c'était bon) et une tarte tatin avec les pommes de l'usine.
Aimi nous a tous régalé avec un repas complet : entrée (purée de pommes de terre froide, légumes et oeufs durs), plat (boulettes de crabes frites et stew) et dessert (banana cake). J'ai tellement apprécié les stew que j'ai demandé à Aimi sa recette pour vous en cuisiner dès mon retour (mais je ne vous en dis pas plus à ce sujet, surprise totale).
Quant à moi, j'ai concocté à ma famille un poulet basquaise, une grande première pour moi. Mais malheureusement, le poulet n'était pas assez cuit. Je me suis rattrapée avec les desserts (oui oui, au pluriel) : des roses des sables au chocolat noir et des reeses (bouchées au chocolat au lait et beurre de cacahuètes). Autant dire qu'avec autant de chocolat, j'ai marqué des points !


Pour marquer le coup de la fin de la saison des pommes, le big boss (Mr Thawley, le propriétaire de l'usine) nous a tous convié dans un bar pour boire une bière, manger des empanadas et surtout partager un dernier bon moment tous ensemble. Malheureusement, la plupart des backpackers (jeunes étrangers voyageant avec un énorme sac à dos) étaient déjà partis. Nous étions seulement deux à les représenter : moi et Pia, une italienne qui parle plus facilement allemand qu'italien parce qu'elle vit près de la frontière suisse (logique ?).

Quoi qu'il en soit, j'ai été contente de revoir mon équipe et de connaître certains d'entres eux dans un contexte autre que l'usine (photo 35 / album Usine de pommes à Mahana). 

Une kiwi m'a donné ses coordonnées pour que je l'appelle si je veux profiter de sa résidence secondaire en Nouvelle Zélande. C'est une chose que je ferai très certainement et en échange, je lui ai donné mon adresse email si un jour elle compte venir dans le sud de la France. J'ai également donné mes coordonnées à trois autres personnes alors j'espère que vous commencez dès à présent à travailler votre anglais pour les accueillir dignement !