Ma famille de WWOOFing rencontre chaque mois de nouvelles personnalités, venant des quatre coins du monde.

A quelques jours de mon départ pour mon usine de pommes (qui débute le 22), il est temps pour moi de vous présenter tout ce petit monde que j'ai côtoyé et de faire un point sur cette expérience !

Lors de mon arrivée, j'ai été accueilli par Amara, américaine de 19 ans, qui a partagé sa chambre avec moi et un couple d'anglais, Lucy & Duncan, qui se sont rencontré lors d'un précédent voyage en Australie. Je n'ai pas eu le temps de faire plus connaissance avec eux, car ils sont partis quelques jours après mon arrivée : le couple en premier, suivi de l'américaine.

Je ne m'en porte pas plus mal car ils ont rapidement été remplacé par Mikako, ma japonaise que j'ai trimbalé quasiment de partout et avec qui j'ai partagé ma chambre pendant une dizaine de jours (photo 116 / album WWOOFing à Motueka). 

Mai, une berlinoise d'origine vietnamienne de 30 ans, est venue juste après et nous avons ainsi formé un petit trio (photos 117 & 118 / album WWOOFing à Motueka). 

Avant que Mikako ne parte, Dorit, une allemande, nous a rejoint mais n'est pas restée très longtemps (même pas une semaine). 

Megan, américaine rigolote qui ne se prend pas au sérieux, a pris le relais de Mikako mais pour seulement deux nuits.

Dorit & Megan sont parties le même jour et pour marquer le coup, nous avons organisé une soirée film à boire du cidre la veille de leur départ (photos 119 à 123 / album WWOOFing à Motueka). Nous avons regardé Wild, un film qui retrace l'aventure de Cheryl Strayed, une backpacker comme nous (personne qui voyage avec son immense sac à dos) et partie pour se confronter à elle même lors de 1 700 kilomètres du Pacific Crest Tail, à l'ouest des Etats Unis.

Mai & moi avons accueilli le même jour une française, Romane, qui a partagé ma chambre durant une semaine et Aude, une belge, a qui j'ai servi de cobaye pour expérimenter les atebas dans mes cheveux (photo 124 / album WWOOFing à Motueka).

Annika, une allemande de Cologne de 26 ans, a pris la place de Romane et fut la dernière WWOOFer à partager ma chambre (photos 125 & 126 / album WWOOFing à Motueka).


Glenda, malgré qu'elle soit toujours en train de courir à droite et à gauche, a fait en sorte de toujours concocter de bons petits plats pour ces hôtes, et surtout de délicieux desserts (notamment le traditionnel Pavlova de Nouvelle Zélande, cuisiné avec les myrtilles du jardin - hummm). D'ailleurs, je n'ai pas le moyen de le vérifier, mais je suis certaine d'avoir pris (un peu) de poids avec toutes ces gourmandises.

Durant ces quatre semaines de WWOOFing, je me suis pas mal occupée du petit magasin de Glenda, mais j'ai été dans les champs également pour la cueillette de myrtilles, framboises ou encore haricots verts (photos 127 à 129 / album WWOOFing à Motueka).

Bobby quant à lui, a été promu surveillant de l'aïl ou de la voiture, ça dépend de ses envies (et ce n'est pas tous les jours faciles, je vous le confirme) (photos 130 & 131 / album WWOOFing à Motueka).


A l'occasion de ma dernière soirée (et du dernier repas de grosse) avec ma famille kiwi et mes colocataires, j'ai entrepris la réalisation du dessert : une mousse au chocolat noir truffées de pépites de poire (l'intitulé a été donné en référence au grand restaurant gastronomique). Glenda s'est occupée du plat principal et nous a mijoté un petit agneau sur son lit de semoule et de carottes (comprenez plutôt, un délicieux couscous marocain). 

Mais la soirée ne s'est pas tout à fait déroulée comme prévue..
En effet, pendant que Glenda s'afférait dans la cuisine à la réalisation de son repas, Cole, le fils cadet atteint de deux maladies, fut pris d'une sorte de crise d'épilepsie avec convulsion, yeux révulsés et tutti quanti. 

L'ambulance est venue avec un défibrilateur et tout un matos de pro pour administrer les soins nécessaires afin de remettre Cole sur pied. Près d'une heure plus tard, les ambulancières sont parties et Cole allait déjà mieux.

Le train train de la petite famille de Glenda & Lester peut reprendre son rythme tranquillement.