Après une dizaine de jours de boulot, voilà enfin mon jour de repos et je m'organise une journée de folie pour profiter de ce soleil si radieux. 

Avant de partir, j'étudie la table des marées de la journée car j'attends impatiemment la marée basse pour pouvoir retourner à Apple Split et observer ce rocher en forme de pomme coupée en deux de plus près. 
Pour ce jour là, la marée basse est prévu aux alentours de midi et demi avec un coefficient de marée de 55. Bref, je ne saisis pas trop sa signification mais tout ce que je comprends, c'est que je peux y aller en fin de matinée.

J'arrive un peu plus tôt que la marée basse et l'eau commence effectivement à se retirer. Mais surprise : Apple Split est encore bien entouré d'eau ! (photo 86 / album WWOOFing à Motueka) + (vidéo).
Je décide d'attendre l'heure précise de la marée basse, car j'ai espoir qu'en une heure, l'eau se retire encore plus vite pour me dégager le passage jusqu'à mon rocher (un peu comme Moïse et la mer rouge).

J'ai donc posé ma serviette sur le sable d'une plage un peu isolée et en attendant, je me suis offert une bain dans une eau des plus claires (photo 87 / album WWOOFing à Motueka) + (vidéo).

Mais une heure plus tard, rien à faire : l'eau est toujours là et je comprends enfin l'importance de prendre en considération le coefficient de marée. J'ai appris (mais plus tard) qu'il détermine l'ampleur de la marée prévue en fonction du soleil et de la lune. Le coefficient maximal d'une marée peut être de 118, et 55 se situe comme un coefficient moyen. 

Tant pis pour cette fois ci.. Je n'ai pas pu approcher l'Apple Split Rock comme je l'aurai souhaité mais j'ai vu d'autres gros cailloux (photos 88 & 89 / album WWOOFing à Motueka).
Néanmoins, je ne pense pas revenir, il y a trop de paramètres à prendre en compte pour que je puisse voir de près mon rocher coupé en deux : la marée basse, un coefficient élevé, et du temps libre devant moi durant ce moment là. 

Je décide de ne pas traîner plus, et à midi et demi, heure à laquelle la marée est à son stade le plus bas, je rejoins Simone.

Toutes les deux, nous négocions les virages les plus serrées et nous gravissons même une gravel road étroite (photos 90 & 91 / album WWOOFing à Motueka) : tout ça pour voir Harwood's Hole !

Harwood's Hole, ce n'est pas une célébrité mais plutôt un immense trou que l'on découvre au terme d'une petite rando dans la forêt d'une heure (photo 92 / album WWOOFing à Motueka).
Ce trou a été découvert par un certain Henri Harwood, a qui l'on doit son nom et constitue un système de grottes avec une profondeur de 357 mètres, une entrée d'un diamètre de 50 mètres qui s'élargit par la suite jusqu'à 183 mètres. Bien évidemment, avec de pareilles mensurations, je n'ai pas pu prendre en photo le trou dans son intégralité (photos 93 & 94 / album WWOOFing à Motueka) + (vidéo).
Mais je vous ai tout de même déniché sur le net une vue d'ensemble prise par hélico pour constater son ampleur (photo 95 / album WWOOFing à Motueka).

Je vous avoue avoir été un peu déçue par le spectacle, je m'attendais vraiment à voir un vide immense à me donner le vertige ! Mais la vue était quelque peu bouchée par certains rochers. 

Sur le chemin du retour, un petit détour de dix minutes est proposé pour une vue sur la vallée. La montée est raide et j'arrive au somment en sueur, après avoir suivi le mauvais itinéraire, puis rebrousser chemin pour retrouver enfin la bonne route. 
Mais, j'obtiens enfin ce que je suis venue chercher ici : le vertige ! Après avoir pris quelques clichés, me voilà déjà en train de redescendre la colline (photos 96 à 98 / album WWOOFing à Motueka).