En ce dernier jour du mois de janvier, la météo offre un temps splendide dans la région de Motueka et j'en profite pour m'évader un peu de la maison. 

Après quelques minutes à lister toutes les choses à faire dans les alentours et à m'organiser pour cette après midi à venir, j'obtiens un itinéraire pour découvrir deux sites. 
Au programme donc : Riwaka Resurgence et Labyrinth Rocks !

La ville de Riwaka ne se trouve qu’à seulement 20 minutes en voiture de la maison où je suis actuellement et est habitée par même pas 550 personnes. La ville est traversé par une rivière, qui porte le même nom : Riwaka River. Mais Riwaka Resurgence est bien plus qu’une toute petite ville et sa rivière.
En effet, l’endroit dont je vous parle dispose de tout un réseau de fissures et de grottes qui agit comme un système de drainage souterrain et créé par l'action de l'eau qui a dissout la roche de marbre pendant des millions d'années. La pluie qui tombe sur la colline est recueillie par ce système et fait de Riwaka Resurgence un endroit exceptionnel (photos 57 à 65 / album WWOOFing à Motueka) + (vidéos).
L'eau est si claire, mais paraît tellement froide aussi. D'ailleurs, je n'ai même pas osé y plonger un seul orteil pour vérifier. Je ne suis pas à ce point téméraire, mais je fais confiance à plus courageux que moi (et sûrement moins frileux aussi) qui grelottent en sortant de l'eau. Je me contente de la petite balade à pied, qui est assez facile et plutôt rapide (sauf si on s'éternise un peu comme moi). 

Après mon petit tour, je prends la route en direction de Takaka, un peu plus loin cette fois ci, pour la deuxième étape de la journée : Labyrinth Rocks. La route est sinueuse mais je profite de quelques rares lignes droites pour jeter un œil au paysage, et voire même m'arrêter de temps à autre pour une photo ou deux (photos 66 à 68 / album WWOOFing à Motueka).

Comme son nom l'indique, Labyrinth Rocks est en réalité un labyrinthe fait de roches, des canyons calcaires karstiques très précisément. C'est un certain Dave Whittaker, ancien géologue et ingénieur minier qui créa cet endroit féerique. Deux hectares et trois kilomètres de chemins entre des roches naturelles recouvrent ce labyrinthe, offrant à chaque croisement un paysage unique avec des arbres indigènes (photos 69 à 77 / album WWOOFing à Motueka) + (vidéo).
Depuis le décès du géologue, le site touristique est géré par un groupe de bénévole qui ont placé des petites figurines sur les bords des chemins, et je trouve ça assez amusant. Personnellement, je les ai utilisées pour me repérer, explorer de nouveaux sentiers et retrouver la sortie du labyrinthe, enfin !